Freddy, Project Manager : "L’esprit convivial et la flexibilité sont au cœur de la culture d’Orchestra "

Ce vendredi 27 septembre, nous rencontrons Freddy Jaffré, qui vient de célébrer ses 11 ans chez Orchestra. Il nous parle de son rôle au sein de la plateforme technologique où il a su évoluer, depuis ses débuts en tant que développeur logiciel junior jusqu'à son rôle actuel de Project Manager. Il partage également ses motivations, ses ambitions, ainsi que sa vision chez Orchestra, saluant au passage l’ambiance conviviale qui règne dans cette entreprise incontournable de la travel tech où la prise d’initiative est encouragée. On découvre en prime ses talents de pâtissier et de skieur !

Bonjour Freddy, tu entames ta douzième année chez Orchestra. Une telle longévité dans une entreprise, ce n’est pas commun, quelles sont les raisons d’une telle fidélité ? 

Freddy : Ce qui me motive quotidiennement, c'est l'évolution constante d'Orchestra. J'ai vu l'entreprise se transformer et croître ces onze dernières années, avec une accélération significative depuis deux ans. Lorsque je suis arrivé, nous étions une quarantaine, et nous faisions des réunions quotidiennes tous ensemble. Aujourd'hui, avec une centaine de collaborateurs, l'organisation a changé, mais l'esprit d’entreprise et de créativité reste celui des débuts. La plateforme évolue sans cesse, et l'entreprise continue d'innover en recrutant régulièrement de nouveaux talents. J'ai eu l'occasion de changer plusieurs fois de poste, toujours dans un domaine technique, mais avec des responsabilités différentes et des tâches variées, ce qui m'a permis de renforcer mes compétences. 

Tu as débuté dans une petite PME devenue un acteur de référence de la travel tech !Quel est ton ressenti par rapport à cette transformation ?

F. : Bien que la société se structure, Orchestra a su préserver son ADN de petite entreprise avec sa flexibilité et son ambiance conviviale. J’ai connu les débuts du pré-package (combinaison de sources d’hébergement, de transport et/ou d’activités pour créer une offre riche, présentée comme un package). Il y a une dizaine d’années, j’ai pu assister à son adoption progressive de la part des tour-opérateurs, et c’est maintenant devenu la norme sur le marché. Et puis, un signe qui montre que l’on se sent bien chez Orchestra, c’est le nombre important de salariés qui y sont depuis 15 ou 20 ans. 

Quel était ton poste initial, et comment as-tu évolué au fil des années ?

F. : J’ai commencé en tant que développeur logiciel junior après avoir terminé mon école d’ingénieur. Mon premier rôle consistait à travailler sur les connectivités partenaires. Cela impliquait de bien comprendre les produits que nos partenaires souhaitaient vendre, d’identifier comment ils allaient s’intégrer dans Orchestra, et de voir comment ils se présenteraient chez nos clients. L’intégration doit être générique pour que tous les clients d’Orchestra puissent profiter de ces améliorations et développements techniques. J’ai ensuite été rapidement promu au poste de lead technique.

Mon rôle a ensuite évolué vers la gestion de projets. L’objectif est d’améliorer nos technologies et nos process internes. Aujourd'hui, je me consacre davantage à la coordination et au suivi des projets jusqu'à leur livraison, tout en collaborant étroitement avec les équipes techniques et nos clients. Au fil du temps, la typologie de nos partenaires a également évolué, notamment avec l’arrivée de nouveaux types de produits comme la location de voitures. Plus récemment, on a fait une refonte importante de notre modèle activité avec Ceetiz et Viator.

Comment se déroule ton quotidien en tant que Project Manager ?

F. : Mon rôle consiste à recueillir des besoins précis, à les formaliser, puis à coordonner les différentes équipes (développeurs, QA, Run) afin de m'assurer que tout est bien respecté tout au long du projet. Je veille également à ce que les livraisons soient effectuées dans les délais impartis et conformément aux attentes des clients. Au-delà de la gestion de projet, j’anime aussi les réunions quotidiennes pour soutenir les équipes dans leurs missions respectives. 

L’un de mes projets phares implique le groupe Disney. Il s'agit d'ajouter une nouvelle fonctionnalité concernant les activités liées aux séjours à Disneyland Paris. Ce projet représente une évolution majeure, sur laquelle je travaille depuis un an et demi. Avant cela, j'avais travaillé sur un projet pour les stations de ski, notamment La Plagne. Ce projet incluait la gestion de nombreuses intégrations, comme la location de matériel de ski, les cours de ski avec ESF, et la réservation d'appartements. J'ai aussi eu l'opportunité d'intégrer des partenaires majeurs comme Ceetiz et Viator, des leaders mondiaux des expériences touristiques.

Quelle compétence te semble essentielle dans ton travail quotidien ?

F. : La capacité à être clair et précis est primordiale. Il faut savoir communiquer les bonnes informations aux bonnes personnes au bon moment, ce qui n’est pas évident. De plus, chez Orchestra, la polyvalence est un atout, car elle permet de s’adapter à différents projets et de relever de nouveaux défis. La prise d’initiative et le leadership seront toujours récompensés et te permettrons de monter en compétence.  

Quelle est ta plus grande réussite chez Orchestra ?

F. : La mise en place du format de connectivité d’Orchestra, qui permet à n’importe quel partenaire de se connecter avec un format prédéfini par Orchestra. C’est une porte d’entrée très utilisée par les partenaires, un guide technique et fonctionnel qui explique pas à pas comment s’intégrer dans notre plateforme. Un grand nombre de partenaires s’en sert quotidiennement. Cela leur permet ensuite de distribuer leurs produits dans l’ensemble des réseaux d’agences et agences de voyages en ligne connectés à la plateforme, soit potentiellement des milliers de points de vente.

Orchestra est une plateforme technologique qui prend à cœur le bien-être de ses équipes. Que peux-tu nous dire sur cet aspect humain ? 

F. : L’esprit convivial et la flexibilité sont au cœur de la culture d’Orchestra. J’ai fait partie du CSE (Comité Social et Economique) et ce que j’apprécie chez Orchestra, c’est que la prise d’initiative est saluée et même favorisée. Nous avons régulièrement des moments de partage, comme l’atelier de pâtisserie que j’ai organisé. Ce type d’activité permet de renforcer la cohésion et de créer des moments de convivialité. Il y a un véritable esprit d’entraide, et tout le monde se sent libre de discuter de ses idées avec les autres collaborateurs. 

On dit que tu es un excellent pâtissier ! D’où te vient cette passion et comment la partages-tu avec tes collègues ?

F. : J’ai toujours aimé cuisiner, et au fil des années, j’ai perfectionné mes compétences. J’ai même passé un CAP en pâtisserie en candidat libre, alors que j’étais déjà chez Orchestra. Mes weekends et soirées étaient bien remplis…  Par la suite, j’ai organisé à plusieurs reprises des ateliers de pâtisserie, notamment pendant la période du Covid, en visio, et j’ai régulièrement apporté des gâteaux lors des événements internes. L’année dernière, j’ai apporté dix tartes au citron, à la suite d’un pari avec Christian (Sabbagh, Président d’Orchestra) et Nathalie (Eveleigh, VP Administration & Finance), puis pour une autre occasion, cinq gros fraisiers. Ces moments permettent de renforcer les liens entre collègues. 

Quels sont les défis les plus intéressants que tu as rencontré dans l'univers de la travel tech ?  

F. : Le défi le plus captivant a été d'interagir avec une grande diversité de producteurs et de parvenir à les harmoniser. Cela implique de connecter des centaines de partenaires variés (hôteliers, tour-opérateurs, croisiéristes, agents de voyage, DMC, compagnies aériennes, solutions de paiement, assurances, etc.). Chacun de ces acteurs jouit d’une expertise spécifique, bien qu'ils opèrent tous dans l'univers du voyage, et Orchestra doit intégrer de manière homogène et exhaustive l'ensemble de ces acteurs.

Par exemple, si un partenaire ne fournit pas de géolocalisation pour ses activités, contrairement à d’autres, nous devons l'inciter à l’ajouter. Le véritable défi réside dans la mise à niveau de tous ces partenaires et dans leur interconnexion, tant sur le plan technologique qu'humain. Il faut s'assurer qu'ils se comprennent et fonctionnent ensemble de manière fluide, malgré leurs spécificités. Ils doivent tous être connectés de manière uniforme pour que cela ait du sens sur le marché.

En fin de compte, nous faisons gagner du temps aux producteurs pour qu'ils puissent se concentrer sur d'autres tâches à valeur ajoutée. En tant que plateforme de référence avec une vision globale du marché, le rôle d'Orchestra est de les accompagner et de les aider à réussir dans cette mission.

Comment suivre les grandes avancées de l’entreprise et avoir une connaissance du travail des différents collaborateurs ? 

F. : Il y a de nombreux canaux pour cela : les notes de version sur les nouveautés de la plateforme (publiées toutes les trois semaines), le Club Orchestra, notre présence sur les salons, sur LinkedIn… Il y a aussi les communications sur le chat interne, par exemple la rubrique revue de presse, une veille de l’actualité de la travel tech qui reprend notamment les articles mentionnant Orchestra et Travelsoft. Et puis on a une vision globale au 17h50 (événement interne réunissant tous les collaborateurs d’Orchestra), qui a lieu le jeudi à 17h50 tous les mois et demi. C’est enrichissant pour les collaborateurs, puis ça se finit par un pot. 

Pour conclure, quelle est ta destination favorite ?


F. : Le Japon, sans hésitation ! J’y suis parti le jour même de ma soutenance de fin d’études. Mon rêve serait de télétravailler dans un onsen, célèbre bain thermal japonais. C’est l’endroit idéal pour allier détente et productivité. J’ai eu la chance d’en profiter avec des amis japonais, et je suis devenu un habitué du Pays du Soleil Levant. Je vais d’ailleurs y retourner pour la quatrième fois en janvier 2025, mais ce sera une première : je vais skier dans la région de Hokkaido ! Pour l’anecdote, lors des 20 ans d’Orchestra, j’ai remporté le slalom géant organisé à La Plagne avec tous les collaborateurs. Nicolas Vial, mon responsable (Platform Director), est arrivé troisième. Je vais encore pouvoir peaufiner ma glisse au Japon !